Faites comme Volvo : intégrez des cobots pour créer de meilleurs espaces de travail et attirer les talents

Dans l'industrie automobile, il est nécessaire de favoriser le développement de meilleurs espaces de travail afin d'attirer et fidéliser les talents. La cobotique peut y contribuer, comme chez Volvo Cars. Sur base de l'exemple de cette entreprise, et du témoignage de Dan Lämkull, responsable de la recherche et expert technique en ergonomie chez le fabricant suédois, voici trois raisons pour lesquelles l'automatisation collaborative améliore les conditions de travail.

La cobotique chez Volvo Cars
La cobotique chez Volvo Cars

Pour les constructeurs automobiles, le fait que les robots puissent stimuler la productivité n'est pas une nouveauté. Mais les robots peuvent également constituer un atout majeur pour les entreprises qui s'efforcent de créer de meilleurs cadres de travail pour leurs employés - et les aider dans leurs efforts pour fidéliser et attirer les talents. En réalité, à une époque où la main-d'œuvre se fait de plus en plus rare et où les jeunes générations ont besoin de nouvelles motivations pour rejoindre l'industrie, le rôle des robots dans la création de meilleurs cadres de travail est essentiel.

C’est le cas chez Volvo Cars. Ce constructeur automobile suédois bien connu et digne de confiance utilise des robots industriels tout au long de sa production, principalement de grands robots industriels traditionnels équipés de portes et qui soulèvent plusieurs tonnes à la fois. Aujourd'hui, Volvo Cars commence à introduire des robots collaboratifs plus petits qui travaillent main dans la main avec les humains.

Voici trois raisons pour lesquelles l'automatisation cobotique peut contribuer à améliorer un cadre de travail, avec tous les avantages qu'elle comporte pour l'employeur comme pour l'employé.

TBD

elle permet aux opérateurs de se consacrer à des tâches plus valorisantes

Fondamentalement, l'automatisation peut se charger des tâches répétitives, sales et dangereuses que personne ne veut - ou ne devrait - faire, soulageant ainsi les opérateurs pour qu'ils accomplissent des tâches plus stimulantes et pour qu'ils évoluent vers de nouveaux rôles. C'est notamment le cas des robots collaboratifs (cobots), qui sont conçus pour s'intégrer dans les flux de travail existants et travailler aux côtés des humains.

Comme le dit Dan Lämkull, responsable de la recherche et expert technique en ergonomie chez Volvo Cars : « Si vous détestez un travail, automatisez-le ». Opérant dans le domaine de la stratégie et de l'innovation au sein de l'équipe d'ingénierie de fabrication de Volvo Cars, avec un accent particulier sur l'ergonomie, Dan explique que Volvo a constaté une évolution notable chez ses collaborateurs là où les cobots ont été mis en œuvre.

« Nous devons mettre en œuvre des opérations dans lesquelles les employés s’éloignent de leurs tâches ordinaires et s’orientent vers d'autres rôles, souvent liés à l'entretien ou à la maintenance du robot. Nous savons à quel point les cobots sont capables d'accomplir des tâches poussées, à quel point ils sont précis et constants, et font exactement la même chose, encore et encore, sans se plaindre. Le cobot passe rapidement du statut de concurrent à celui d'outil indispensable. Il supprime les opérations difficiles, ce qui permet à l'humain d'assumer le rôle d'opérateur ».

TBD

elle peut contribuer à réduire les blessures et tms pour maintenir les seniors en emploi

Les avantages de l'automatisation vont bien au-delà de la réduction du travail manuel ; elle peut aussi favoriser un environnement de travail plus sûr qui protège la santé des opérateurs à long terme. Dans le cas de la palettisation manuelle, par exemple, les opérateurs effectuent des gestes pénibles et répétitifs, sollicitant le dos, la nuque et les membres supérieurs, ce qui est source, sur le long terme, de troubles musculosquelettiques (TMS).

Il s'agit là d'une motivation essentielle pour l'automatisation chez Volvo Cars, où les cobots sont utilisés pour la logistique en usine et dans les stations de pré-assemblage. Dans ces stations, les opérateurs séquencent les pièces nécessaires à la chaîne principale, par exemple les disques de frein et les étriers, et les placent dans des boîtes qui sont ensuite transportées vers la chaîne d'assemblage. Ces pièces sont assez lourdes et le travail est très éprouvant pour le corps. Et pour les pièces qui ne sont pas lourdes, la forte répétition et les postures contraignantes peuvent entraîner des TMS et d’autres souffrances physiques.

« Ce type de tâches est exigeant sur le plan ergonomique. Les pièces peuvent se mélanger et certaines ne sont pas très faciles à saisir. Elles pèsent environ 500gr, jusqu'à un kilo, parfois deux, mais au cours d'une semaine entière, cela représente facilement plus de 20 tonnes par opérateur. Ce n'est pas viable », explique Dan Lämkull.

Mais l'automatisation de ces tâches se révélera payante. « Je ne dispose pas de données précises, mais je sais que dans les domaines où nous avons automatisé, les arrêts maladie et les blessures ont nettement diminué. Il existe une corrélation évidente entre une plus grande automatisation et une diminution des arrêts maladie dus à des troubles musculosquelettiques. Les blessures disparaissent parce que nous avons automatisé », poursuit Dan Lämkull, soulignant que la sécurité dans l'industrie automobile ne concerne pas seulement les conducteurs et les passagers. « Nous entretenons une culture de la sécurité au sein de l'entreprise. Tout ce que nous faisons est fondamentalement axé sur la sécurité ».

Réduire ou supprimer ce type d'activités pénibles, qui peut avoir de graves conséquences sur la santé, est également essentiel pour conserver les opérateurs titulaires qui occupent souvent le même type d'emploi depuis de nombreuses années. L'adaptation de l'environnement de travail aux exigences physiques liées à l'âge peut contribuer à ce que tous les fabricants mettent en place un environnement plus confortable et encouragent la participation des opérateurs seniors.

TBD

Dan Lämkull, responsable de la recherche et expert technique en ergonomie chez Volvo Cars

elle rend les carrières dans l’industrie manufacturière plus attractives

L'un des principaux défis auxquels sont confrontés les fabricants du monde entier est la difficulté croissante à attirer de la main-d'œuvre, en particulier de la main-d'œuvre qualifiée. Cela s'explique en partie par les changements démographiques, mais aussi par le fait que les jeunes générations ont une perception négative de l'industrie manufacturière. Cette perception provient souvent de l'idée reçue que les emplois ne sont pas sûrs, qu'ils sont peu gratifiants et qu'ils n'offrent pas de possibilités de développement professionnel et d'évolution de carrière.

Dans le passé, de nombreuses entreprises ont délocalisé leur production, notamment en Asie. Mais avec l'augmentation spectaculaire des salaires dans de nombreux pays asiatiques et les difficultés rencontrées ces dernières années par la chaîne d'approvisionnement en raison du Covid et de l'incertitude géopolitique, cette stratégie semble dépassée.

Pour attirer les jeunes talents, les entreprises doivent se rappeler que chaque génération a des attentes différentes en matière de travail. Pour les jeunes employés, le choix d'un métier est souvent influencé par la transparence de l'évolution de carrière. L'automatisation par les cobots peut offrir à ce public un environnement professionnel dynamique, où la technologie et l'automatisation modernisent les emplois, et les rendent plus intéressants et plus stimulants d'un point de vue intellectuel.

Pour Volvo Cars, être capable d'attirer et de fidéliser des employés talentueux est également une partie importante du parcours vers un niveau plus élevé d'automatisation dans toutes les opérations, explique Dan Lämkull.

« Notre philosophie est d'être l'employeur le plus convoité et d'attirer les personnes les plus talentueuses. Cela signifie que nous devons proposer des missions intéressantes, car saisir des objets dans une boîte toute la journée n'est ni très intéressant ni durable. En revanche, être un opérateur de robot ou de surveillance, ou programmer, entretenir et installer des robots est un travail beaucoup plus attrayant et intéressant. Il s'agit davantage d'un travail d'ingénieur. Nous sommes alors en mesure d'attirer les personnes les plus talentueuses. Cela fait également de nous un employeur plus convoité. Cette nouvelle technologie nous permet d'attirer de jeunes personnes talentueuses et de les conserver au sein de l'entreprise ».

Universal Robots France

Nous pensons que la robotique collaborative peut profiter à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur activité. C'est pourquoi depuis 2008, nous commercialisons de petits robots flexibles, facilement programmables et peu couteux, avec lesquels est possible de collaborer en toute sécurité. Et grâce à cette philosophie, nos cobots sont aujourd'hui déployés dans plus de 50 pays, faisant de nous le numéro 1 mondial du robot collaboratif.

LinkedIn
Bureau local
  • Universal Robots A/S - France
  • 13-17 rue Pagès
  • 92150 Suresnes
Nous contacter: +33 1 76 40 11 00