Or, si les EOAT donnent un avantage certain aux cobots au détriment de leurs cousins non collaboratifs, ce sont bel et bien les applications qui accompagnent ces outils qui font la force de la cobotique. Ainsi le partenariat SICK – Universal Robots permet entre autres de faire bénéficier aux cobots Universal Robots de la lecture de codes-barres ou de la détection de pièces.
Pour la lecture de codes-barres et de protection de l’opérateur, la solution repose sur 2 capteurs SICK connectés à un robot collaboratif, permettant à celui-ci d’identifier et de positionner les pièces qu’il manipule. Avec ce type d’application, le cobot est autonome et peut effectuer des opérations de « pick&place » ou d’emballage.
Pour le scrutateur laser de sécurité MicroScan, il s’agit ici de détecter la présence d’une personne alentour et réduire la vitesse de fonctionnement du cobot afin de garantir la sécurité.
Le capteur Inspector PIM60 permet quant à lui de reconnaître la position et l’inclinaison d’une pièce d’assemblage, afin de permettre au cobot de la localiser pour ensuite la manipuler grâce au préhenseur.
Pour chaque tâche demandée à un cobot, il existe généralement un capteur pour faciliter celle-ci, ou l’effectuer plus rapidement.
« Cette association avec Universal Robots est pour SICK l’opportunité de proposer à ses clients une solution clé en main. Les bras robotisés Universal Robots sont très faciles à programmer et, associés à nos caméras de vision à haute performance, ils permettent de bénéficier d’applications de pick&place ou de lecture de code barre et ce, sans avoir à faire appel à un ingénieur robotique, mais simplement en connectant le bras et le capteur », détaille Alice Petitjean, Head of Digital Marketing & Communications chez SICK.