Osé (Groupe O)
Osé (Groupe O)
Fondée par Alexandre Publié, la société Osé (Optimisation système équipement - Groupe O) est une PME spécialiste du métal. Elle dispose de deux sites de production situés à Panissières et Balbigny (Loire) et compte 9 employés.
Soucieuse de maintenir sa croissance de 40 % par an tout en réduisant les risques de TMS pour ses employés, l’entreprise a rapidement investi dans la technologie de robotique collaborative d’Universal Robots. Aujourd’hui dotée de 9 cobots UR12e (anciennement UR10e) pour l’automatisation de divers procédés de fabrication (pliage, soudage, ponçage/polissage, ébavurage…), Osé a pu améliorer les conditions de travail de ses employés et ainsi gagner en attractivité. Avec ces bénéfices liés aux cobots, l’entreprise a par la même occasion connu un gain de productivité permettant de réintégrer des productions qui avaient été délocalisées - notamment en Chine - et de stabiliser son activité sur le marché français.
L’entreprise poursuivait de multiples ambitions en cherchant à investir dans une solution cobotique. La problématique de départ était de soutenir sa croissance très élevée depuis sa création (40 % annuelle), mais pas seulement.
En effet, pour Alexandre Publié, l’automatisation collaborative devait aussi permettre à Osé d’améliorer son attractivité, et ce en faisant bénéficier ses actuels et futurs employés de meilleures conditions de travail. Et pour cause, la cobotique offre notamment comme avantage d’éviter les gestes répétitifs pour les opérateurs et de pouvoir les réaffecter à des tâches à plus forte valeur ajoutée.
« Nous avons fait le choix d’Universal Robots à la fois pour la simplicité de programmation de ses cobots mais aussi pour les innombrables possibilités qu’ils offrent en vue de futurs développements de nos activités », précise Alexandre Publié, dirigeant et fondateur d’Osé (Groupe O).
Les opérations automatisables étaient diverses, allant de l’ébavurage au pliage (chargement/déchargement d’une presse) en passant par le soudage et le ponçage/polissage jusqu’à, plus récemment, la découpe plasma. La société Osé a choisi Universal Robots pour automatiser diverses cellules de travail avec l’intégration successives de plusieurs UR12e.
Le premier cobot a été intégré pour une opération de pliage en automatisant le chargement/déchargement de la presse. Auparavant, la programmation se faisait via une commande numérique : une opération assez longue qui mobilisait le plieur-régleur une grande partie de sa journée. Aujourd’hui, la programmation se fait directement sur la tablette du cobot qui, équipé d’une pince OnRobot (partenaire d’Universal Robots et membre de l’écosystème UR+) et d’un préhenseur à vide VGC10, manipule les pièces métalliques pour alimenter la presse plieuse.

Osé a ensuite intégré un deuxième cobot afin de réaliser différentes étapes de polissage et de ponçage. Avant la mise en place de cette solution, la finition se faisait à la main, nécessitant donc un travail relativement long et fastidieux. Pour la personne en charge, cette manipulation engendrait des vibrations et une pénibilité tant au niveau gestuel que statique. C’est dorénavant le cobot Universal Robots - avec sa ponceuse OnRobot - qui s’en charge.
Plus récemment, Osé a développé un nouveau projet sur base de la technologie Universal Robots : une application de découpe mobile avec une solution plasma montée sur un UR12e. Celle-ci doit permettre de faciliter les opérations de découpe dans le cadre de l’activité de transformation de conteneurs d’une autre entité du Groupe O duquel Osé fait partie.
En moyenne, une formation d’une semaine seulement - en plusieurs sessions de demi-journée - a permis aux opérateurs d’Osé d’acquérir 80 % des connaissances nécessaires pour travailler avec les cobots. Ils ne représentent pas une concurrence de main-d’œuvre mais bel et bien un outil de production les aidant dans la réalisation de nombreuses tâches quotidiennes.
Alexandre Publié, dirigeant et fondateur d’Osé (groupe O)Avec les cobots, nos opérateurs sollicitent leur propre curiosité et sont libres d’imaginer les applications de demain. Cela les implique davantage et, pour l’entreprise, attire de nouveaux employés

L’installation du cobot de pliage a rendu possible le travail en temps masqué et en horaires décalés et ainsi d’évoluer vers une organisation en « 3x8 ». La facilité de programmation des cobots UR offre un gain de temps à l’opérateur : 15 minutes pouvaient être nécessaires à la programmation sur la commande numérique contre 5 minutes avec la tablette du cobot. Cela s’avère particulièrement utile en cas de petites séries. Mais tout autant pour les grandes séries durant lesquelles l’opérateur peut s’atteler à d’autres tâches - travailler sur la presse plieuse à proximité par exemple - pendant que le cobot s’occupe du chargement/déchargement de machines. Les coûts de production liés au pliage ont été divisés par trois.
Le polissage et le ponçage sont aujourd’hui automatisés avec de nombreux bénéfices. En premier lieu, une réduction drastique de la pénibilité pour le monteur-soudeur qui n’a plus qu’à mettre en place la pièce sur la table et programmer le cycle du cobot. Ce dernier peut lancer à la fois son cobot de soudage (Universal Robots également) et celui de ponçage/polissage : un travail en temps masqué offrant là aussi un important gain de temps. La qualité des pièces poncées ou polies se voit aussi grandement améliorée grâce à la répétabilité et la précision offertes par le cobot. Dernier bénéfice pour le ponçage, une économie sur les consommables avec un nombre d’abrasifs divisé par 7.
Le développement en interne de la solution de découpe plasma permet quant à elle de diviser par dix le temps de découpe, comparé à une opération de découpe manuelle classique. La solution devrait être disponible et arriver sur le marché d’ici la fin 2023.
De manière générale, les cobots ont été très bien accueillis et ont permis la PME d’améliorer son attractivité. La cobotique agit tel un formidable levier de recrutement puisqu’Alexandre Publié est en mesure d’embaucher des profils qui ne sont pas nécessairement issus de l’industrie : une aubaine à l’heure où le secteur souffre d’une pénurie croissante de main-d’œuvre et que l’image de ses métiers est souvent décriée. À titre d’exemple, le monteur-soudeur d’Osé a été coiffeur pendant plus de 30 ans avant d’effectuer sa reconversion professionnelle.
En matière de productivité et de compétitivité, le retour sur investissement (ROI) d’un cobot est en moyenne estimé à moins d’un an chez Osé. Ainsi, toujours selon Alexandre Publié, les cobots permettront de stabiliser et de réintégrer sa production sur le marché français, au moins pour les dix prochaines années.
« Les cobots me permettront de stabiliser et de réintégrer ma production sur le marché français, au moins pour les dix prochaines année », conclut Alexandre Publié, dirigeant et fondateur d’Osé (groupe O).


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