L’usine stéphanoise de Siléane, prise en modèle par le chef de l’Etat, conçoit de la robotique « adaptative », c’est-à-dire misant sur l’intelligence artificielle.
Toutefois, est-il nécessaire de se projeter vers une industrie ultra-connectée et dictée par l’intelligence artificielle alors que des technologies - existantes, plus répandues et éprouvées - n’ont pas totalement été exploitées par les entreprises françaises ?
Pour agrémenter le dernier rapport de l’IFR, Marina Bill, présidente du comité des fournisseurs de robots industriels de l'IFR a souligné : « Les industries et les organisations réalisent de plus en plus le rôle de l'automatisation dans l'augmentation de la productivité et les robots permettent la flexibilité nécessaire pour maintenir et augmenter les activités des entreprises […] Il est de plus en plus reconnu que l'évolutivité des robots et leur capacité à réduire les coûts, tout en améliorant la productivité et la qualité, contribue à soutenir la création d'emplois, en particulier dans les PME».
En effet, les technologies de l’Industrie 4.0 - la cobotique en tête - répondent aujourd’hui aux nombreux défis de l’industrie, sans impact négatif sur l’emploi dans le secteur. Bien au contraire !