En France aussi, les cobots sont au programme. Au lycée polyvalent Pierre Emile Martin, situé à Bourges, un robot collaboratif a aussi été installé sur le campus. Ses objetctifs : avoir des élèves opérationnels sur les nouvelles applications de l’automatisation et prêts à l’emploi et produire une main-d’œuvre qualifiée et apte à travailler avec les partenaires industriels sur des problématiques d’entreprises sur différents domaines.
Ces cours de robotique, en donnant l’opportunité aux étudiants d’étudier une approche plus pratique de l’automatisation par l’étude de cas concrets, ouvrent les portes de la cobotique aux entreprises locales, et forme la main d’œuvre de l’industrie du futur.
Un choix effectué par le directeur Christophe Lemarchand : « Nous ne souhaitons pas que nos étudiants suivent l’innovation technologique de près, mais qu’ils aient toujours une longueur d’avance sur elle. Pour ce faire, nous leur proposons de pratiquer autour de cas concrets, problématiques réelles d’entreprises.» a-t-il expliqué.
Mise à la disposition de tous, le cobot a très bien été accueilli par les élèves et les enseignants. Les étudiants ont pu, dès décembre s’accoutumer à cette nouvelle façon de travailler et développer des compétences. Et dans le même temps, l’école se fait également connaître des autres entreprises, qui peuvent faire travailler les étudiants sur des cas concrets, et financent en échange le matériel du lycée.
Les étudiants formés sur cette nouvelle technologie bénéficient d’une réelle plus-value par cet enseignement, encore peu développé en France. Dotés d’un profil unique, ils pallient ainsi au manque de main-d’œuvre qualifiée dans le domaine de la robotique industrielle, permettant de ce fait à la France de rattraper son retard.
Résultat, l’installation de ce cobot UR est un avantage certain pour tous les concernés (établissement, étudiants et entreprises) sur le court et long terme.