L’explosion de la demande et des ventes de produits électroniques s’accompagne d’une pénurie de leurs composants et d’une grande volatilité des prix venant des problèmes d’approvisionnement, notamment des semi-conducteurs. À cela s’ajoute la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, qui se cumule aux règles de distanciation physique et de restrictions de voyage liées à la pandémie. Les fabricants ont ainsi comme challenge de s'adapter rapidement et sans accroc à ces circonstances inédites. Et ce, sans subir de baisse de productivité et de qualité.
Il n'est donc pas surprenant que les industries, dont celles du secteur électronique s’équipent de robots collaboratifs. Dans un rapport publié en 2021, qui prévoit une croissance des ventes mondiales de cobots de 15 à 20% par an jusqu'en 2028, le cabinet d'analystes Interact Analysis a identifié les secteurs de l'automobile et de l'électronique comme les principaux utilisateurs des technologies cobotiques.
Alors que la filière électronique s'adapte aux évolutions de la demande, en s’orientant vers une personnalisation toujours plus poussée et des productions plus diversifiées et à faible volume, l'automatisation aide les entreprises à suivre le rythme, mais aussi à le maintenir en toutes circonstances.
En France, la pandémie de la Covid-19 a récemment montré les failles de la dépendance aux entreprises étrangères et à la multiplicité des intermédiaires. Cette dépendance, flagrante dans de nombreux secteurs critiques (circuit imprimé, puces électroniques…) menace certaines entreprises françaises ayant délocalisé leur production. De nombreuses initiatives ont été lancées, notamment le contrat de filière électronique 2.0, afin de relancer l’industrie française : cette relance passe par la relocalisation du tissu industriel français, qui doit lui-même se moderniser en adoptant les technologies de l’industrie 4.0.
Symboles de ces innovations, les robots collaboratifs (ou cobots) sont flexibles, faciles à déployer - et à redéployer - et sont parfaitement adaptés aux besoins des entreprises françaises, y compris les TPE/PME. L’automatisation des tâches répétitives et pénibles d'inspection qualité, de manipulation de pièces, de vissage, de distribution, ou encore d'emballage, améliore la compétitivité des entreprises, qui peuvent mobiliser leurs opérateurs sur des tâches à plus forte valeur ajoutée. Le gain de productivité entraîne souvent la création de nouveaux emplois, pour suivre l’augmentation des profits dû à l’automatisation, et se traduit aussi par une montée en gamme du travail des opérateurs.
réunion d'information ON-Demand
LA COBOTIQUE DANS L’ÉLECTRONIQUE & LES NOUVELLES TECHNOLOGIES