La robotique collaborative peut s’appliquer à toutes les industries et entreprises. « Universal Robots, c’est avant tout un changement d’état d’esprit » explique Adrien Poinssot, Directeur Commercial France. « La robotique auparavant, c’était surtout pour l’automobile, pour les grandes lignes de production, très standardisées et très peu flexibles avec pour seul souci la performance. Le cobot, quant à lui, n’a qu’un but : aider tout le monde à produire mieux. On est désormais capable d’automatiser de manière flexible, agile et digeste pour l’atelier, et ce, en valorisant l’homme ».
La robotique collaborative est surtout là pour assister l’homme et non le remplacer. « Les moteurs, les voitures, les avions, tous les produits du quotidien, ce ne sont pas les machines qui les produisent en réalité, ce sont les employés, avec leur savoir-faire et la maîtrise des procédés». Equiper les opérateurs de cobots, revient à leur donner les meilleurs outils possibles pour accomplir leur tâche, tout en réduisant les risques de TMS et les accidents de travail. Dans un pays où 99% des entreprises sont des PME, normaliser l’utilisation de cobots peut être un vrai coup de pouce aussi bien pour le pays que pour ses dirigeants d’entreprises et leurs employés. Si la France est en retard dans le domaine de la robotique, le pays a une vraie carte à jouer sur la robotique. Pour exemple : « l’usine avec le plus de cobots dans le monde est française ».
Xavier Dussourd, Responsable Systèmes de Préhension France chez SCHUNK, est ensuite intervenu, pour présenter les apports des systèmes de préhension de l’entreprise allemande, ainsi que la flexibilité de ces derniers. Chaque besoin ayant un modèle adapté, ils peuvent même être faits sur-mesure. Ce fut également l’occasion de montrer concrètement comment la combinaison entre les cobots Universal Robots et les effecteurs d’un partenaire Universal Robots+ permet de créer rapidement une application efficace, flexible et apte à aider un opérateur à faire son travail, en toute sécurité.