Réduire sa facture d’électricité avec les cobots !

Petits et gros industriels tirent la sonnette d’alarme aujourd’hui face au coût de l’électricité. Dans une étude publiée en février par l’Insee et prenant pour exemple la région des Hauts-de-France, quatre secteurs sont principalement touchés : l’agroalimentaire, la métallurgie, la chimie et l’industrie du verre. Occupant la première position des régions les plus consommatrices devant le Grand Est (17%) et la Normandie (12%), les Hauts-de-France utilisent 20% de la consommation nationale de gaz et d’électricité. Ce qui en fait la première région devant le Grand Est (17%) et la Normandie (11,7%). Dès lors, ces industriels se retrouvent en première ligne de la flambée des prix de l’énergie.

Or, certaines pourraient certainement - dès à présent - se tourner vers des technologies moins voraces en énergie. La cobotique en fait partie !

Lorsque l’on compare les robots industriels traditionnels aux cobots, l’un des aspects les plus immédiatement perceptibles est la différence de taille. D’une part, les cobots sont conçus pour travailler aux côtés des humains et pour cette raison, ils sont beaucoup plus petits et plus légers que les robots traditionnels typiques. D’autre part, nos cobots consomment moins d’électricité que les robots industriels, qui utilisent généralement un courant l’alimentation triphasé.

Un cobot utilise la majeure partie de sa consommation d’énergie pour maintenir sa position. Ainsi en moyenne, on estime que les cobots nécessitent la même quantité d’énergie pour fonctionner qu’un appareil électroménager ordinaire.

A titre d’exemples, l’UR3e consomme en moyenne seulement 100 W, soit la même quantité d’énergie nécessaire pour un ordinateur de bureau. L’UR5e et la dernière génération de consoles de jeux vidéo consommant tous deux environ 200 W. Avec une consommation électrique moyenne de 350 W, soit la même puissance qu’un mixeur domestique basique, les UR10e et les UR16e peuvent soulever respectivement 10 et 16 kilos. Le dernier cobot d’Universal Robots, l’UR20, peut transporter une charge utile de 20 kilos en utilisant 500 W, la même quantité d’énergie que les machines à laver les plus efficaces.

« La question de la consommation est un point sensible pour de nombreuses entreprises », commente Gloria Sormani, responsable nationale Italie d'Universal Robots. « Nous savons à quel point les coûts de production affectent la rentabilité et finissent par éroder les marges. L'automatisation que nous proposons est tout simplement faite sur mesure pour les petites entreprises : flexible, facile à utiliser, efficace et garantie un retour sur investissement et économes en énergie. De plus, les cobots UR sont alimentés par une prise civile commune : cela rend superflues les interventions visant à modifier les usines et à créer des prises de courant industrielles qui augmentent encore les dépenses ».

Contrairement aux robots traditionnels, un cobot d’Universal Robots peut être branché sur les mêmes types de prises qui existent dans chaque maison. Un cobot peut également être alimenté par des batteries et chaque cobot d’Universal Robots est disponible dans une version DC qui n’a pas besoin d’être branché sur secteur. La batterie d’un robot mobile autonome (AMR) de MiR peut également servir à alimenter directement le cobot monté dessus.

Une fois les cobots déployés, comment s’assurer qu’ils sont utilisés à leur plein potentiel tout en évitant le gaspillage d’énergie ? Les cobots d’Universal Robots sont déjà optimisés pour leur efficacité énergétique. Cependant, lors de la création d’un nouveau programme pour le cobot, il convient de tenir compte de la vitesse d’accélération et de le programmer uniquement pour qu'il se déplace à la vitesse requise. L’écosystème UR+ propose une large gamme de solutions de télésurveillance, qui permettent aux utilisateurs d’optimiser les performances de leurs cobots sans avoir à intervenir directement dans la cellule. Même si les cobots consomment peu d’énergie, un simple bouton « marche et arrêt », peut être programmé pour des périodes plus longue lorsque les cobots ne sont pas utilisés.