Esben a tout de suite placé la sécurité au centre du développement de son cobot en travaillant sur la force et en limitant de l’impact de telle manière que si le cobot entre en collision avec une personne, il s’arrête automatiquement et ne cause aucune lésion corporelle. Ces caractéristiques suppriment les besoins couteux de sécurisation du périmètre de travail pour une grande majorité des applications de robots Universal Robots installées et positionnent l’entreprise comme pionnière de la robotique collaborative.
La sécurité, est cependant selon Esben, le point d’entrée sur le marché de la cobotique. Il continue ainsi de consolider la position de leader d'Universal Robots, en poussant chaque jour un peu plus loin le concept de «collaboration». Selon lui, ce terme ne doit pas simplement signifier que les humains peuvent collaborer directement avec les robots, mais qu’ils peuvent également les utiliser et les programmer eux-mêmes. Fondamentalement, un robot n'est pas vraiment collaboratif s'il n'est pas abordable et facile à utiliser.
Esben dirige une équipe de développeurs qui est devenue la première à lancer une programmation conviviale et sophistiquée de robots en 3D via une interface tablette intuitive. Cette dernière permet à des utilisateurs novices de configurer et d'utiliser rapidement les robots Universal Robots.
Cette approche replace le contrôle de l'automatisation de l'usine entre les mains des opérateurs. En confiant ces nouvelles compétences à de la main-d'œuvre moins qualifiée, Esben se pose en défenseur du retour à la connaissance dans les usines. Ce qui sera sans doute à long terme, la meilleure influence qu’auront les robots collaboratifs sur l’industrie.

Chez JVC Kenwood en Indonésie, un des leaders mondiaux des produits électroniques et de divertissement, sept cobots UR3 effectuent des tâches de vissage, de soudage et de pick and place, aux côtés des employés.