Les cobots révolutionnent-ils le monde du travail ?

Depuis la pandémie de Covid-19, nombreux sont ceux qui ont décidé de repenser leur carrière, faute de perspectives d’évolution, et/ou à cause des risques pour leur bien-être mental ou physique. Dans ce contexte, les cobots trouvent toujours davantage leur place au sein des entreprises manufacturières. Ils libèrent les employés des tâches les plus répétitives, pénibles et risquées de la chaîne de production et aident les employeurs à gagner en attractivité et à créer des flux de travail plus efficaces.

La pandémie aura eu un impact durable sur nos vies professionnelles. De nombreuses personnes ont perdu leur emploi à travers le monde, et des millions d'autres se sont tournés vers de nouvelles opportunités. Cette tendance a de lourdes conséquences sur les entreprises qui dépendent fortement du travail manuel. Et ce notamment dans l’agroalimentaire, premier secteur industriel en France, avec 17 000 entreprises embauchant 430 000 salariés.

Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et de concurrence internationale, les entreprises ont besoin d'une solution rentable, flexible et polyvalente, à même de relever les défis de recrutement et de fidélisation des travailleurs tout en luttant pour leur santé et sécurité. C'est là que les cobots entrent en jeu.

La pénurie de main-d’œuvre est enjeu auquel sont confrontés toutes les entreprises. Et même lorsque les entreprises parviennent à recruter, la rétention de leurs employés constitue un défi tout aussi crucial. L’intégration d’un nouveau salarié s’accompagne généralement d’une période de formation qui s’étale sur de nombreux mois et impacte le fonctionnement d’une entreprise.

Le but premier des robots collaboratifs est d’automatiser des processus industriels indispensables à l’activité d’une entreprise, mais qui sont :

• trop pénibles physiquement
• trop ennuyeux
• trop chronophages
• potentiellement dangereux pour les opérateurs.

Dans le secteur agroalimentaire, il s’agit généralement des tâches répétitives et simples, comme l’emballage, la palettisation, le conditionnement, le tri ou encore le contrôle qualité. L’utilisation des cobots - même pour une tâche en apparence très simple - améliore grandement l'ergonomie du poste de travail d’un opérateur.

L’intégration de ce type d’outils innovants a enfin un effet positif sur l’image de l’entreprise auprès de ses employés et de ses clients. Cela renforce son attractivité auprès de futurs candidats, qui seront plus enclins à travailler dans un environnement plus sûr et agréable. L’amélioration des conditions de travail agit de la même façon pour garder plus longtemps ses employés et palier les risques d’arrêts de travail répétés.

Les cobots sont rapides à installer, faciles à programmer et permettent d’ajuster au mieux les opérations entre le robot et l’individu. Déjà utilisés depuis longtemps dans l’automobile et l’électronique, ils se révèlent aussi particulièrement adaptés aux tâches de pick and place, d’encaissage ou de palettisation. Plutôt que de remplacer les opérateurs, les robots collaboratifs les soulagent des tâches fastidieuses et sources de troubles musculo-squelettiques (TMS), leur permettant de se tourner vers des tâches à plus forte valeur ajoutée.

De nombreuses entreprises, partout dans le monde, on fait appel avec succès à des bras robotisés UR pour mettre en place des projets d’automatisation collaborative. En France, Sofresco, une PME spécialisée dans le conditionnement à façon pour les secteurs de l’agroalimentaire et de la cosmétique, a opté pour la solution d’Universal Robots. Désirant supprimer les tâches répétitives afin d’améliorer sa compétitivité et les conditions de travail de ses opérateurs, l’entreprise a intégré un UR5 et un UR10 sur son site de Fresnoy-le-Grand (Aisne).

Avec la mise en place de ces cobots, l’opératrice autrefois en charge de l’encaissage est devenue conductrice de ligne. Sofresco a quant à elle, vu réduire son coût de revient et a gagné de nouveaux marchés, générant l’embauche de 9 personnes pour soutenir cette hausse d’activité.

Lorsqu’il est question d’investir, le coût d’un robot industriel préoccupe de nombreux industriels. Une interrogation qui s’avère légitime, notamment pour les petites (TPE) et moyennes (PME) entreprises qui voient encore la robotique comme inabordable.

Dans sa dernière enquête trimestrielle de conjoncture dans l'industrie, l’INSEE dévoile que les chefs d'entreprise sont à la limite de leur capacité de production et voient leur position compétitive se dégrader légèrement sur le marché national. Et pour cause, la crise sanitaire et économique des deux dernières années a mis en exergue, voire renforcé, les problématiques auxquelles sont confrontées les entreprises industrielles françaises. Elle leur a fait prendre conscience de la nécessité d’investir dans la modernisation des équipements de production, à l’image de nos cobots, offrant un ROI de 12 mois ou moins, ce qui aide les entreprises à transformer leur investissement en une croissance durable à long terme.

Quant aux risques liés à l’investissement dans un nouvel équipement et son financement, nous proposons aux entreprises des solutions de financement flexibles qui préservent leur trésorerie, facilitent le déploiement d’un équipement cobotique et réduisent le temps de décision en leur apportant une solution tout-en-un et sur mesure.

Ces solutions de financement sont regroupées au sein de notre offreUR Solutions Finance, développée en collaboration avec DLL, société mondiale de solutions de financement d’équipement. Universal Robots apporte son expertise en robotique et sa vaste gamme de solutions ainsi que ses équipes d’experts, tandis que**,** DLL apporte son expérience, aussi bien en termes de financement que de connaissance des besoins en projet de robotique.

Avec la cobotique, Universal Robots entend donc révolutionner la manière dont le travail est effectué dans l’industrie.

Créer un monde dans lequel les hommes travaillent avec les robots, et non comme des robots, telle est notre mission.