« Les cobots me permettront de stabiliser et de réintégrer ma production sur le marché français, au moins pour les dix prochaines années » - Alexandre Publié (Osé / Groupe O)

La société Osé (Groupe O) est une PME française qui, avec l’adoption de la technologie cobotique d’Universal Robots, a réussi à maintenir une croissance annuelle de 40%, tout en améliorant les conditions de travail de ses employés. Pour en apprendre davantage, nous sommes allés à la rencontre d’Alexandre Publié, son fondateur et directeur général.

« Les cobots me permettront de stabiliser et de réintégrer ma production sur le marché français, au moins pour les dix prochaines années » - Alexandre Publié (Osé / Groupe O)
« Les cobots me permettront de stabiliser et de réintégrer ma production sur le marché français, au moins pour les dix prochaines années » - Alexandre Publié (Osé / Groupe O)

Fondée par Alexandre Publié, la société Osé (Optimisation système équipement - Groupe O) est une PME de tôlerie industrielle. Disposant de deux sites de production situés à Panissières et Balbigny (Loire) et comptant 32 employés, l’entreprise - créée et dirigée par Alexandre Publié - a rapidement pris le tournant de la cobotique. Rencontre !

Bonjour Alexandre, quels étaient les objectifs d’Osé en investissant dans la cobotique ?

En investissant dans la robotique collaborative, Osé avait trois objectifs principaux. Tout d’abord, soulager les opérateurs en évitant les gestes répétitifs et la lassitude. Ensuite, maintenir et accroitre la croissance de l’entreprise. Enfin, progresser en matière de formation et d’image afin d’améliorer l’attractivité de nos métiers industriels.

Nous avons fait le choix d’Universal Robots pour l’intégration de nos robots collaboratifs, d’abord pour leur expertise sur le marché mais également pour leur simplicité de programmation et de futurs développements.

Quels procédés les cobots Universal Robots ont-ils permis d’automatiser ?

A ce jour, 9 cobots UR10e ont été déployés chez nous pour automatiser diverses tâches, allant du pliage au soudage en passant par le ponçage et le polissage.

L'intégration du premier cobot s’est faite pour une opération de pliage en automatisant le chargement et le déchargement de la presse. Avant, la programmation se faisait via une commande numérique, soit une tâche assez longue qui mobilisait notre plieur-régleur pendant une grande partie de sa journée. Aujourd'hui, grâce au cobot, la programmation se fait directement sur sa tablette. C’est ensuite le cobot - équipé d'une pince OnRobot de l'écosystème UR+ et d’un préhenseur à vide VGC10 - qui manipule les pièces métalliques pour alimenter la presse plieuse.

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Ensuite, nous avons décidé d’investir dans un deuxième cobot afin de réaliser différentes étapes de polissage et de ponçage. Pour cette application, c’est avant tout l’idée d’améliorer les conditions de travail de nos collaborateurs qui a motivé notre choix. Avant, la finition se faisait à la main, nécessitant donc un travail relativement long et fastidieux. Pour l’opérateur, cette activité engendrait des vibrations et une pénibilité tant au niveau gestuel que statique. C’est dorénavant le cobot Universal Robots - avec sa ponceuse OnRobot - qui s’en charge.

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Comment les cobots ont-ils été accueillis chez Osé ?

Dans l'ensemble, les cobots ont été extrêmement bien accueillis et ont joué un rôle essentiel dans l'amélioration de notre attractivité. La cobotique constitue un important levier pour le recrutement puisqu’elle nous permet d'embaucher des profils qui ne sont pas forcément issus du milieu industriel. C'est une véritable aubaine, surtout en cette période où le secteur souffre d'une pénurie croissante de main-d'œuvre et où l'image de nos métiers est souvent écorchée.

Le meilleur exemple est celui de notre monteur-soudeur : avant d'effectuer sa reconversion professionnelle, il a été coiffeur pendant plus de 30 ans. Malgré cette expérience préalable dans un domaine complètement différent, la présence de cobots dans l’entreprise nous a permis de lui offrir une opportunité de carrière enrichissante. C'est un cas très concret illustrant la façon dont les cobots ouvrent de nouvelles perspectives et permettent à des personnes talentueuses et motivées de rejoindre l’industrie, même sans compétences préalables.

Chez nous, en seulement une semaine, nos opérateurs acquièrent 80 % des connaissances nécessaires pour travailler efficacement avec les cobots Universal Robots.

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Quels bénéfices avez-vous finalement retiré de la cobotique ?  

Les coûts de production liés au pliage ont été réduits par trois. Un impact significatif sur notre rentabilité qui nous permet d'être plus compétitifs sur le marché. L'installation du cobot a en outre permis une évolution dans notre organisation : nous avons pu mettre en place un système de travail en temps masqué et en horaires décalés, ce qui nous a conduit à adopter une organisation en « 3x8 ». Cela signifie que nous sommes maintenant en mesure de travailler de manière plus flexible et de prolonger nos temps de production. La facilité de prise en main des cobots a joué un rôle clé dans cette transition puisque, comparée à la programmation sur commande numérique qui pouvait prendre jusqu'à 15 minutes, la programmation sur la tablette du cobot ne nécessite que 5 minutes.

Pour le polissage et le ponçage, c’est avant tout une réduction de la pénibilité pour le monteur-soudeur qui n’a plus qu’à mettre en place la pièce sur la table et programmer le cycle du cobot. Il peut lancer à la fois son cobot de soudage et celui de ponçage/polissage pour, là aussi, un travail en temps masqué nous offrant un important gain de temps et d’efficacité. La qualité des pièces poncées ou polies est quant à elle améliorée grâce à la répétabilité et la précision offertes par le cobot. Et nous avons par ailleurs fait d’importantes économies sur les consommables avec un nombre d’abrasifs divisé par 7.

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Finalement, avec tous ces bénéfices liés aux cobots, nous avons pu réintégrer des productions qui avaient été délocalisées - notamment en Chine - et sommes dorénavant en mesure de stabiliser notre activité sur le marché français, au moins pour les dix prochaines années !

De futurs développement liés aux robots collaboratifs dont vous souhaiteriez nous parler ?

Récemment, nous avons lancé un projet innovant, toujours sur base de la technologie Universal Robots : une application mobile de découpe équipée d'une solution plasma montée sur un UR10e. L'objectif est de simplifier les opérations de découpe associées à l'activité de transformation de conteneurs d'une autre entité au sein du Groupe O, dont Osé fait partie. Cette nouvelle solution permet de diviser par dix le temps de découpe, comparé à une opération de découpe manuelle classique. La solution devrait être disponible et arriver sur le marché d’ici la fin 2023.

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Plus généralement, Osé envisage naturellement de développer son activité en continuant d’investir dans les cobots, en particulier avec l’arrivée fin 2023 de l’UR20 qui ouvre des perspectives nouvelles, notamment pour le pliage de pièces plus lourdes et de plus grande envergure.

Universal Robots France

Nous pensons que la robotique collaborative peut profiter à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur activité. C'est pourquoi depuis 2008, nous commercialisons de petits robots flexibles, facilement programmables et peu couteux, avec lesquels est possible de collaborer en toute sécurité. Et grâce à cette philosophie, nos cobots sont aujourd'hui déployés dans plus de 50 pays, faisant de nous le numéro 1 mondial du robot collaboratif.

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