Annoncé par Emmanuel Macron en avril 2019, le Pacte Productif se présente comme un nouveau modèle français. Ses buts : atteindre le plein emploi, améliorer la compétitivité de l’industrie française et respecter l’environnement. Pour les atteindre, le Pacte est composé de 5 volets sur lesquels les mesures vont se concentrer : la transition énergétique, le numérique, l’industrie, l’agriculture et l’agroalimentaire, ainsi que l’innovation.
Afin d’évaluer plus précisément les marchés émergents et les secteurs sur lesquels concentrer les soutiens publics, les ministres de l’économie et de l’enseignement supérieur ont fait appel à un collège d’experts. Constitué de membres du Conseil de l’Innovation, ce dernier a rendu le 7 février dernier son rapport « Faire de la France une économie de rupture technologique».
Dans ce rapport, les experts ont identifié dix marchés pour lesquels l’investissement doit être prioritaire. Ces marchés d’avenir comptent une solide base en France et seront déterminants pour le futur du pays. Ils comprennent, en plus des 5 volets originaux sur lesquels le Pacte Productif désire se concentrer, des secteurs comme la santé digitale, la cybersécurité, la décarbonisation de l’industrie, les technologies du quantique et bien d’autres.
Ce rapport comprend également trois recommandations majeures : le financement de la croissance des entreprises innovantes, l’accompagnement dans la transition numérique (développement de formation, nouveaux cursus…) et enfin, le soutien aux technologies de l’industrie 4.0 et 5.0, comme l’Internet des objets, le cloud et surtout la robotique et la cobotique.
En développant ces secteurs, l’industrie française peut s’assurer de nombreux avantages, tant sur le plan économique (meilleure productivité, résistance aux crises, réduction des coûts…) qu’humain (hausse de l’emploi via la relocalisation, diminution des TMS et des tâches pénibles pour les opérateurs, baisse de la pollution).