Les questions de répétabilité, réduction de la pénibilité, TMS… sont très importantes. Pour les entreprises, c’est un élément motivant primordial. Les gestes pénibles concernent souvent des opérateurs ou opératrices de plus de 40 ans, qui travaillent dans le froid - entre 4 et 7°C - sur des tâches de palettisation.
Pour ces personnes, le cobot est une solution qui vient les aider. Pour faciliter le travail des opérateurs et les faire rester dans l’entreprise, il faut mettre en place des moyens qui rendront leur travail moins pénible et répétitif.
Une entreprise qui investit dans des cobots, investit dans l’avenir, réduit ses coûts et reste pérenne. Si elle ne le fait pas, d’autres concurrents le font, les dépassent et les salariés se retrouvent au chômage car leur entreprise n’a pas su rester compétitive.
C’est quelque chose que beaucoup oublient. Dans le concept de « cobot », il y a « robot » et « collaboratif », donc de l’humain. La cobotique, ce sont des humains avec des robots***.*** On ne se dirige pas vers des usines déshumanisées et remplies de robots.
De ce fait, nous avons beaucoup d’intégration d’applications visant à réduire la pénibilité. Du co-packing, du ponçage ou du traitement de surface, de la peinture, de l’encollage, du soudage, de l’ébavurage… des tâches très difficiles, avec des variations de qualité dues au geste humain.
A titre d’exemple, un de nos clients, dans le secteur de la biologie pharmaceutique, avait une tâche où il fallait déplacer très lentement, bras tendus, des plateaux de 9-10 kilos, remplis de flacons, dans un environnement classé, et ce, 200 fois par chargement. La tâche a été transférée à un cobot, ce qui a permis aux opérateurs de se concentrer sur leur supervision et sur d’autres tâches moins pénibles, faisant ainsi baisser le nombre des arrêts de travail.