Ainsi, les cobots pourraient-ils contribuer à développer l’industrie française ? Dans des pays comme l’Allemagne, la robotique collaborative a permis de redynamiser certains secteurs, en opérant une mutation dans les emplois. Les cobots n’ont pas vocation à remplacer l’homme, mais bien à l’assister dans son travail. De fait, intégrer des robots dans une usine n’aura pas pour impact de supprimer des emplois. Au contraire, cela implique un besoin de nouveaux profils de techniciens, plus axés sur de la manipulation de machines, de la maintenance, etc. Au vu de ces innovations, certaines usines pourraient être tentées de s’installer en France, afin de profiter des meilleures machines, mais aussi de l’expertise d’ouvriers qualifiés et compétents évoluant dans ce milieu.
En réduisant le coût du travail pour les entreprises, et en augmentant les gains de production (hausse de la cadence, optimisation des pertes, etc.), les cobots permettent d’augmenter le chiffre d’affaires des entreprises. L’amélioration des conditions de travail, qui passe par la baisse des risques et des accidents dus à la sécurisation des tâches difficiles, dorénavant confiées aux cobots, ont aussi permis de sécuriser les chaînes de production et de rendre l’environnement de travail plus rassurant. Enfin, le fait de pouvoir soulager les employés en les délestant des applications rébarbatives et peu qualificatives permet également de revaloriser le travail manufacturier.
L’usine du futur ne se fera pas sans robots. La robotique collaborative, faite pour accompagner l’homme dans l’industrie, permet d’optimiser la production des entreprises, et ces nouvelles technologies pourront donc dans l’avenir favoriser l’installation d’usines dans le pays, attirées par les avantages qu’offrent les cobots.